Une vie d'esclave

Publié le par JFK

Une vie d'esclave
                          Une vie de boy, une vie d’esclave

Et si l’esclavage, était ancrée au gène des africains ? Existe t’il une logique inavoué selon laquelle on peut tout faire à un noir (l’acheter, le néo colonialisé, l’exploité sans suscité aucun état d’âme de la communauté internationale ?

  Depuis quelques semaines il souffle sur l’Afrique un vent glacial, ahurissant et choquant. Après le fameux reportage de la chaine américaine CNN, sur le commerce des noirs en Lybie, les noirs d’Afrique ce sont sentis meurtris, trahis, abusés de toute part par la Libye d’une part et par le monde d’autre part. avec un doigt accusateur pointé sur ces africains ( ces blancs d’Afrique) d’un autre genre habitant dans la partie septentrionale du continent, ensuite sur nos anciens colons ces français, ces anglais, ces américains, l’OTAN, l’union européenne et enfin sur tout les chefs d’états africains considérés à tord ou à raison d’être de pion au services des anciens et nouveau colonisateur.

De cette vague de contestation est née un pseudo nationalisme africain initié par des leaders noirs, on a vu pour la première fois des Noirs criés haut et fort leur désarroi et leur désuétude face à ce qu’ils considèrent comme un crime contre l’humanité et une velléités négationniste de la race noire. Pourtant passé l’euphorie et l’émotion il convient de se posé et osé pensé les vrais questions : Et si l’esclavage était au prolégomènes de la race noire ?  Ces Noirs vendus, maltraités, morts sans sur leur chemin de croix nous donne l’occasion  de mettre en lumière l’abime infernal dans lequel ont sombré les sociétés africaines.
Avant de me coller un procès et de me nommer par tous les noms d’oiseaux je vous invite à visiter nos us quotidiens qui font de nous des esclaves en permanence. Tout es agis comme si finalement et fatalement les noirs se résignent acceptent leur condition d’exploité, de sous peuple, de serviteur des autres…

Noir et esclave culturelle 

Il fut un temps ou on identifiait culturellement un africain à un européen ou mieux encore à un américain ; Fiers de leur culture les africains vivaient sereinement en pérennisant leur coutume et leur tradition. Puis arriva les découvertes, la colonisation

Au nom du mondialisme, d’un pseudo développement  l’Afrique tronqua, vendit  et adopta la culture des autres au détriments de leur propre culture considérée comme réfractaire au développement.

Tous les pans culturels sont au quotidien modifié, notre façon de vivre africain qui nous rendait libre et digne cède la place à l’européanité à telle enseigne que FANON de sa tombe en rigole à mourir parce que aussi européen que puisse notre culture, notre peau, elle restera noire. Un peuple qui sacrifie ses us et coutumes au profit d’une autre culture est condamné à l’esclavage à perpétuité.

C’est triste de constater avec quelle énergie la nouvelle classe intellectuelle africaine se crêpe le chignions pour se vêtir, manger, parler, se distraire, se comporter comme le blanc. Comme si le fait d’avoir fait leur humanité dans les facultés du monde est considéré un passage de l’état de nature (noir) à l’état moderne, quel gâchis ! Regardez ces « érudits » dans les débats (façon de parler), et observez que leur argument massue préféré pour défendre une idée, c’est «même en France ou aux USA, ça se passe comme ça». Notre continent n’aura pas jamais d’authenticité si nous pensons que ce sont les « autres » qui doivent décider de ce qui est bon pour nous. La culture nous ne cesserons jamais de le dire constitue l'élément distinctif d'un peuple, la carte de visite d'une nation.

Une nation sans ossature culturelle établie se maintient grâce à un régime autoritaire qui se déguise avec tous les attributs de la démocratie, poussant le ridicule à son maximum et n'hésitant pas à se proclamer démocratie avancée espérant ainsi singer les pays de grande tradition démocratique.

 

Noir et esclave économique 

La misère et la débrouillardise  sont les compagnons par excellence de plusieurs africains vivant en Afrique, ces derniers s’esclavagise eux même au quotidien au travers de plusieurs faits :

La dot symbole d’union dans la plus part des régions en Afrique et au Cameroun la dot s’assimile depuis quelques années à une sorte de marché. Des familles cupides détournent la valeur symbolique de la dot à leur profit personnel. Des jeunes femmes sont vendues et offert quelques fois au plus offrant. Ce fait est devenu tellement banal que ça n’émeut plus personne ; chez nous un homme qui veut se marier doit prouver qu’il est capable financièrement de payer la dot à la famille de son épouse.

Ces dernières années ce phénomène a pris tellement de l’ampleur que l’autorité judiciaire au Cameroun à pris des mesures pour limiter les dégâts : ARTICLE 357.- Exigence abusive d’une dot (1) Est puni d’un emprisonnement de trois (03) mois à cinq (05) ans et d’une amende de cinq mille (5 000) à cinq cent mille (500 000) francs ou de l’une de ces deux peines seulement : a) celui qui, en promettant le mariage d’une femme déjà mariée ou engagée dans les fiançailles non rompues, reçoit d’un tiers tout ou partie d’une dot ; b) celui qui reçoit tout ou partie d’une dot sans avoir remboursé tout prétendant évincé ; c) celui qui, sans qualité, reçoit tout ou partie d’une dot en vue du mariage d’une femme ; d) celui qui exige tout ou partie d’une dot excessive à l’occasion du mariage d’une fille majeure de vingt et un (21) ans ou d’une femme veuve ou divorcée ; e) celui qui, en exigeant une dot excessive, fait obstacle, pour ce seul motif, au mariage d’une fille mineure de vingt et un (21) ans ; f) l’héritier qui reçoit les avantages matériels prévus aux alinéas précédents et promis à celui dont il hérite. (2) Chaque versement, même partiel de la dot, interrompt la prescription de l’action publique…

 

Un travail  d’esclave

 Un autre phénomène devenu aussi banal au fil du temps à pignon sur rue dans les grandes métropoles africaine : celui du travail qui esclavagise. On connais tous ces « Boys » ces femmes de ménages achetés dès leur tendre âge, alors qu’elles sont encore des gamines se retrouvent dans les maisons de ces blancs à la peau noire.

Femme à tout faire, elle passe leur journée à travailler tel des robots : sans pause, sans salaire quelquefois leur seul rémunération est souvent le fait de vivre dans une grande maison moderne, de manger les reste des mets des blancs, de regarder la télé du blanc, et quelques fois d’avoir le privilège de mettre des vieux vêtements des blancs. Ces jeunes femmes finissent la plus part de temps à avoir leur affranchissement, leur liberté quand elle tombe enceinte du jardinier, ou du chauffeur de service, ou encore le cordonnier du quartier, devenu une charge non productive leur bourreau se débarrasse d’elle sans aucun remord et ça n’émeut personne…

En Afrique La plus part des jeunes sont condamnés à une vie d’esclave tout au long de leur croissance : enfant, on leur vole leur vie en les faisant travaillé durant les vacances (censés être leur moment de répits après une année scolaire épuisante) pour qu’ils puissent contribués à la rentrée au paiement de leur fourniture scolaire ; ces pauvres enfants qu’on socialise et prépare à une vie d’esclave n’ont pourtant pas demandé à venir au monde. Après leur études dans nos facultés, ils se retrouvent sur le marché du travail et se rendent très vite  compte que la plus part de leur connaissance acquises sur les bancs ne leur servent à rien. Pas de boulot, pas d’argent pour acheter une place dans une grande école, parent pauvre, leur seul alternative reste le ben skin, ou encore aller chez les autres êtres esclaves avec la conviction qu’il vaut mieux être esclave ailleurs que dans son pays ;  voilà pourquoi ils s’en vont par milliers tout les jours, toutes les heures recherchés ce bonheur qu’ils n’ont pas pu avoir chez eux. Une fois dans ces pays ces esclaves de nature se trouvent confrontés à d’innombrables murailles ; rentrer et subir les railleries de leur famille et de la société n’est pas une solution envisagée il vaut mieux subir, s’humilier et même mourir.

Ceux qui parviennent malgré tous les soubresauts à voir paris, finissent toujours par avoir une vie d’esclave, cette fois là un esclavage systémique. Très vite ils se retrouvent empaqueter dans les même quartier, dans les même immeuble avec leur frères blancs d’Afrique du nord,  Les métiers à eux réservés (vigiles, éboueur, assistant en maison de retraites, jardinier)  Sont les plus honnis par les vrais Blancs.  

Et des années après avoir essayer tant bien que mal de devenir  des vrais blancs, ils se retrouvent au soir de leur vieillesse avec cette vérité lancinante et effroyable : partout sous les cieux sur cette terre le noirs est esclave, même le seigneur dans sa bonté infini n’a pas voulu que son fils soit noir.

Il nous reste deux alternatives : soit comme le loup de Vigny on garde le silence, on évite de crier, de pleurer ou de prier, ou mieux encore on retourne les fusils de cette domination idéologique en redéfinissant à la base le contrat social qui lie les noirs aux autres peuples de la terre… Fils d’esclaves nous sommes et esclaves nous resteront si nous ne retournons pas les fusils, restaurés notre dignité doit devenir plus qu’un devoir mais une passion africaine.

 

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